Quelques mythes et tabous sur les menstruations !
Les règles, c'est un tabou absolument universel et vieux comme le monde. Mais pourquoi est-ce encore si invisibilisé, caché, stigmatisé, moqué, alors que ça touche tant de personnes ? Ce n'est pas juste un événement biologique qui apparaît chaque mois, c'est aussi un problème socio-économique et éducatif.
Pour te l'illustrer, on propose de te présenter certaines idées/croyances qui existent ou qui ont existé sur les règles dans cette série Mythes & tabous :
- 1 fille* sur 2 au Royaume-Uni se sent embarrassée par ses règles.
- En Iran, 48% des filles* pensent que les règles sont une maladie. 👩
- Ce n'est qu'en 2018 qu'on a vu pour la 1ère fois, en France, du sang menstruel de couleur rouge dans les pubs pour les protections périodiques : soit plus de 60 ans de tabou ! 🔴
- En Inde, environ 1 fille* sur 4 est déscolarisée pendant ses règles.
- En Bolivie, on fait croire aux personnes menstruées que jeter sa serviette à la poubelle peut provoquer des maladies graves.
- En Afghanistan, on dit aux femmes* qu'elles ne peuvent pas se doucher pendant leurs règles, sinon elles deviendront stériles. 🚿
- En Australie 70% des étudiantes* préfèrent rater leur examen plutôt qu'on sache qu'elles ont leurs règles. 📚
On en profite pour te montrer également quelques chiffres frappants, toujours dans la même idée :
- En France, chaque mois, 2.780.000 femmes* souffrent de leurs règles au point d'en être handicapées. 😧
- Lors des menstruations, le pH vaginal change : il passe d'un pH acide (3,8-4,2) à un pH neutre.
- Cela ne fait même pas 100 ans que l'on a fait le lien entre ovulation et règles. Les scientifiques l'ont découvert en 1930. 🔬
- Cela fait presque 90 ans que la cup existe ! Les premiers brevets datent des années 1930. 🍷
Bref, comme tu peux le voir, ces faits et chiffrent illustrent assez bien comme les tabous perdurent encore à travers l'histoire, même si la parole se libère peu à peu à ce sujet aujourd'hui. En tout cas, on reste convaincu·e·s qu'en traitant ce sujet et en y apportant le plus d'informations possible, on peut déconstruire avec toi les idées reçues à ce propos.
Envie d'en lire plus, ou de retrouver nos ressources utilisées ? Viens découvrir notre Guide des règles pour les nul·le·s !
*Lorsqu'on utilise des termes genrés tels que "filles", "femmes" ou encore "étudiantes", c'est parce que l'étude en question a interrogé des personnes qui s'identifient au genre qui leur a été attribué à leur naissance.